une décapitation d’une effigie de Macron, des vitres brisées, des portes de ministère enfoncées les scandalisent ; des suicidés, des éborgnés, des mutilés les indiffèrent. Telle est la tranche d’humanité qui se fait appeler « élite » et revendique le titre à gouverner les autres.
En réalité, dans le sociopathe, l’inconscient heureux et la brute sont indistinguables. Nous sommes sous le règne des brutes. À ces politiques publiques qui tuent pour avoir méthodiquement créé, et obstinément approfondi, les conditions de l’accident chimique, ou celles du harcèlement en entreprise, ou celles du désespoir par la misère, ou celles des accidents du travail sans surveillance, ou celles de l’épuisement « flexible », ou celles bientôt (déjà) de la mort en couloir d’hôpital, ou celles de l’accouchement en bord de route, il faudrait pouvoir donner enfin leur qualification adéquate : ce sont des politiques criminelles.